Église Saint-Pierre aux liens - Chapelle Saint-Jean Baptiste

Citée dès 1142, elle dépendait du siège épiscopal de Belley. Initialement sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine, elle est le seul vestige du village disparu.

L'histoire de Pouillat remonte à l'époque gallo-romaine (fragments de céramiques découverts dans les champs entourant l'église).
Au Moyen Age, existaient deux villages : le Petit-Pouillat et le Grand-Pouillat. Le premier, le village originel, a totalement disparu vers le XVIe siècle, à l'exception de l'église, aujourd'hui isolée au milieu de la plaine. Entièrement gothique, elle est l'une des rares du département à avoir conservé son clocher ancien ; en effet, une très grande majorité des clochers a été détruite pendant la Terreur. Il s'agit d'un clocher-mur, ajouré de deux baies pour l'emplacement des cloches.
A l'intérieur, la nef est voûtée en berceau brisé aigu, alors que le choeur est voûté de croisées d'ogives, dont les clés sont armoriées.
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine au nord (gauche), ancienne chapelle Saint-Michel au sud (droite), concertie aujourd'hui en sacristie, lavabo gothique.
Entourant une partie de l'église, le cimetière, délimité par un muret, au-delà duquel paissent parfois quelques vaches, conférant un cadre très bucolique à l'église.

A voir également, au nord du village actuel, la chapelle Saint-Jean-Baptiste.
Probablement édifiée au XVIe siècle, elle est d'un aspect rustique qui ne manque toutefois pas de charme. Son portail Renaissance est surmonté d'un écusson martelé et d'une statue mutilée de la Vierge, correspondant vraisemblablement à une Pietà (Vierge de Pitié reconnaissable à son expression de douleur). A l'intérieur, un voûtement d'arêtes et un bénitier sur lequel on peut lire ""1565"" (période de construction ?) et trois initiales ""B.F.P."" (fondateur ?).

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