Chapelle Notre-Dame de Prompt Secours ou Chapelle de Bellor

La chapelle actuelle date de 1873 ; elle découle d'un pèlerinage important datant du début du XVIIIe siècle. Présence d'ex-votos à l'intérieur et traces de fresques très abîmées par l'humidité. Projet de sauvetage en cours (Fondation du Patrimoine).

Ce qui aurait pu être un simple fait divers en 1730 est à l'origine d'un lieu de pèlerinage, toujours fréquenté de nos jours, suite à un vœu fait par Messire Jean Pillot, seigneur du Tiret à Foissiat et lieutenant général du présidial de Bourg. Un soir, alors qu'il finissait de parcourir ses domaines, passant à travers les bois de Chamandray pour regagner son château, son cheval s’arrête, se cabre et refuse d’avancer. En regardant autour de lui, il découvre une statuette de la Vierge Marie dans le creux d’un arbre, lieu aménagé par les habitants pour prier. Ému de cette rencontre inattendue, il fait le vœu d'y construire une chapelle. Le vœu à peine formulé, le cheval redevient calme et reprend son allure habituelle. Ce fut donc la première chapelle sous forme d’oratoire, nommée "Notre-Dame du prompt secours". Dévastée au cours de la Révolution, ce n’était plus qu’une ruine. Pourtant les habitants des environs continuèrent leur pèlerinage. La chapelle fut restaurée en 1809, mais était beaucoup trop petite car les fidèles venaient nombreux. Une nouvelle chapelle voit le jour en 1873 grâce à la générosité des pèlerins, aux offrandes et souscriptions volontaires : le curé du moment et ses paroissiens ayant fait le voeu de la reconstruire si Cormoz était épargné par les Prussiens et si aucun soldat originaire de la commune n'était tué.
Aujourd’hui le pèlerinage à Notre-Dame de Bellor a toujours lieu en mai et septembre.

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