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Biennale Artocène 2025

Saint-Gervais-les-Bains

Du 28 juin au 14 sept, à Saint-Gervais la Biennale d’art contemporain Artocène présente sa 4e édition. Intitulée Corps augmentés, cette édition rassemble 12 artistes s’intéressant à l’évolution du corps, de la science et de la technologie.

Crédit : Biennale Artocène 2025_Saint-Gervais-les-Bains - Ismaël Abdallah+Constance Jacob

La 4e édition d’Artocène propose un parcours d’expositions entre 580m et 1 800m d’altitude. Cette randonnée artistique vous fait découvrir des expositions singulières sur le thème de l'évolution du corps et en lien avec le paysage. Douze artistes internationaux ont créé des œuvres in situ dans des lieux insolites : installations immersives, vidéos, sculptures, etc.

Avec les artistes : Rebecca Allen, Cécile B. Evans, Loucia Carlier, Giulia Cenci, Amandine Guruceaga, Camille Henrot, Oliver Laric, Nefeli Papadimouli, Panos Profitis, Hugo Servanin, Yan Tomaszewski, Zhang Yunyao
et Aurélien Dougé
Commissariat : Laurène Maréchal et Laetitia de Chocqueuse

Rendez-vous les 28 et 29 juin pour le week-end d'inauguration.
Déroulé du programme à venir.

Plusieurs temps forts vont rythmer la biennale avec un programme d'événements autour du parcours d'expositions : performances, banquets, rencontres pluridisciplinaires, lectures, ateliers et visites guidées. Les dates seront bientôt annoncées.

Corps augmentés propose une réflexion sur la manière dont les organismes évoluent ou s’adaptent à leur environnement, que ce soit par processus naturel (biologie évolutive) ou par le biais de la science et de la technologie.
Depuis ses origines, l’être humain augmente ses capacités par le biais de l’outil. À l’outil mécanique a d’abord succédé l’outil numérique, augmentant ou prolongeant virtuellement les capacités humaines. L’apparition récente de l’outil connecté et de l’intelligence artificielle marque une nouvelle ère, modifiant radicalement le rapport de l’être humain à son environnement.

Explorant la relation des corps au paysage, Corps augmentés prend le paysage alpin et la pratique de l’alpinisme comme point de départ de son questionnement. Le Massif du Mont Blanc, milieu naturel extrême, modifié par la technique (matériel sportif, remontées mécaniques, réchauffement climatique) puis par les outils numériques (GPS, data...) peut être vu comme emblématique de l’émergence de nouvelles relations aux corps.
Pris au milieu de ces changements rapides et brutaux, les autres espèces s’adaptent également, notamment par hybridation... Le monde animal et végétal devient un répertoire de scénarios évolutifs inspirant pour l’homo sapiens.
Le développement de la technique et de la technologie humaines ne devra-t-il pas passer par un retour à la nature et au vivant ? L’être humain ne sera-t-il pas amené à intégrer le temps long du paysage à son propre corps ?